Liste des ouvrages préférés de PenderFund pour le temps des Fêtes 2023

Quel livre vous a inspiré cette année?

C’est un ouvrage qui n’est pas récent, mais qui demeure bien d’actualité : « Avec le recul : La tragédie du Vietnam et ses leçons » de Robert McNamara.

Une version cinématographique primée de ce livre existe également : « Fog of War » (version française : Brume de guerre).  

Quelle est la portée de ce livre?

Robert McNamara, ancien secrétaire de la Défense américaine pendant la guerre du Vietnam, figure parmi les politiciens les plus controversés de l’histoire américaine. À travers le prisme du recul, il livre une réflexion inhabituellement franche sur la guerre du Vietnam. Ce qui me fascine de M. McNamara réside en son habileté à réexaminer son raisonnement et à admettre là où il a échoué. De tels aveux de faillibilité sont très rares après qu’une personne ait atteint une position aussi élevée. Il admet les erreurs commises par le gouvernement américain, reconnaissant que cette guerre était un fourvoiement tragique alimenté par des erreurs de jugement et des politiques erronées. Le livre sert d’avertissement et fournit des renseignements précieux aux futurs décideurs politiques, les exhortant à aborder les décisions de guerre et de paix avec humilité, sagesse et une compréhension plus profonde des complexités en jeu.

Pourquoi le recommandez-vous?

Le monde doit présentement composer avec les tragédies de deux grandes guerres régionales, une en Europe et l’autre au Moyen-Orient. Les craintes d’une contagion augmentent. Dans toute cette tourmente, les leçons que M. McNamara tire d’un précédent conflit désastreux valent la peine d’être lues ou relues.

Ses idées, regroupées en 11 leçons profondes, résonnent aussi fortement aujourd’hui qu’au milieu du tumulte de la guerre du Vietnam. Les séquelles des erreurs de jugement et de l’orgueil, les pièges d’une compréhension limitée, les risques périlleux d’une escalade du conflit et le rappel obsédant des coûts humains : tous ces thèmes sont tout aussi pertinents aujourd’hui. M. McNamara n’hésite pas à creuser le sujet, à mettre au jour les fils complexes du nationalisme, de l’identité nationale et d’une myriade d’autres facteurs. Devant l’humilité, le contexte historique et les leçons douloureuses apprises par un homme intimement familier avec une tragédie antérieure, rien n’a eu plus d’impact sur ma réflexion sur ce sujet que ce livre.

De plus, les lecteurs verront que plusieurs leçons sont universelles, dépassant le cadre de la guerre en soi. Elles sont tout aussi valables dans d’autres domaines où les erreurs cognitives peuvent être coûteuses, ce qui inclut l’arène du placement.

Quel livre vous a inspiré cette année?

Récemment, tandis que j’étais à la recherche d’un moyen pour passer le temps lors d’un vol particulièrement long, je suis tombé sur une copie du classique de Michael Lewis sur Wall Street intitulé Liar’s Poker. Même si j’avais lu le livre il y a plusieurs années de cela lorsque j’étais étudiant universitaire, j’ai trouvé vraiment plaisant d’en refaire l’expérience maintenant que je suis à la barre du Fonds d’obligations de sociétés Pender.

Quel est le sujet de cet ouvrage?

Le livre porte sur l’arrivée de M. Lewis au service de Salomon Brothers en tant que stagiaire dans les années 1980. Il présente aux lecteurs les divers personnages excentriques et le climat très tendu du parquet obligataire. Le titre, Liar’s Poker, renvoie aux grands enjeux de ce jeu de hasard qui est devenu une métaphore pour la nature risquée et trompeuse du marché obligataire. Le récit se penche sur les expériences personnelles de l’auteur, retraçant les comportements scandaleux des opérateurs de marché et la concurrence impitoyable qu’ils se livraient entre eux. L’implication de l’auteur dans le marché des obligations hypothécaires, un domaine caractérisé par sa complexité et le chaos, représente le moment charnière du livre. Il décrit avec vivacité l’absurdité de certains moments où les opérateurs ont commis des spéculations imprudentes et ont profité des clients. Le récit met également en lumière la gestion dysfonctionnelle et la culture de société de Salomon Brothers en soulignant le mépris des considérations éthiques dans la recherche du profit.

Pourquoi le recommandez-vous?

Lu de nos jours, ce livre raconte une superbe histoire de la vie sur Wall Street à une époque maintenant révolue. Toutefois, on y trouve également des leçons morales intemporelles, notamment sur les tentations du pouvoir et les conséquences qui surviennent lorsque l’on trahit la confiance des clients. Je recommande fortement Liar’s Poker à tout professionnel de la finance en devenir ou toute personne passionnée par les marchés.

Quel livre vous a inspiré cette année?

Steve Jobs de Walter Isaacson.

Qu’est-ce qui vous a plu dans cet ouvrage?

Ce livre est une exploration intime de la vie d’un phénoménal visionnaire et créateur de produits de consommation. Il met en relief la machinerie interne d’une des entreprises les plus rentables d’aujourd’hui (Apple), de ses premiers jours dans le garage des parents de M. Jobs à la création de Macintosh, iPod, iPhone et plus. Des thèmes tels que les relations personnelles et professionnelles de M.Jobs, son approche intégrée à l’égard des produits de consommation et sa grande minutie du détail (qui échapperait à la plupart des gens) sont tissés tout au long du livre pour que les lecteurs puissent mieux comprendre sa personnalité.

Pourquoi le recommandez-vous?

Je le recommande fortement à quiconque souhaite savoir ce qu’il faut pour créer une entreprise durable et une marque de commerce viable. Cet ouvrage se penche aussi sur le leadership, présentant par ailleurs une perspective qui pourrait déplaire à plusieurs. Pourtant, le style de leadership de M. Jobs a bien fonctionné dans la mesure où il a permis à certaines personnes de donner le meilleur d’elles et de cimenter une culture d’innovation et d’excellence. Plus généralement, ce livre met également au jour le virage relativement récent dans le secteur technologique qu’a représenté l’informatique personnelle; or celui-ci pourra servir à éclairer les prochains virages engendrés par les innovations technologiques qui auront lieu au cours du prochain centenaire.

Quel balado vous a inspiré cette année?

Founders avec David Senra.

Quel est le sujet?

Ce balado offre essentiellement des critiques de livre. Chaque semaine, M. Senra lit la biographie d’un entrepreneur et présente ce qu’il en a retenu. Il y a tant d’excellents épisodes, mais un de mes préférés est l’épisode 246 : les lettres aux actionnaires de Mark Leonard. M. Leonard est le fondateur et président de Constellation Software, et il a bâti cette entreprise très prospère tout en demeurant lui-même très discret. Au moyen de ses lettres aux actionnaires, il fait part de sa vision, de son style de leadership et de son approche quant à la répartition du capital.

Pourquoi recommandez-vous le balado de M. Senra?

Il a beaucoup d’énergie, aussi, le simple fait de l’écouter est extrêmement inspirant. Il étudie et parle des entrepreneurs de toutes les sphères, des affaires aux sports en passant par toute une panoplie d’autres domaines. Comme la portée est très grande, toutes les personnes qui souhaitent apprendre des entrepreneurs qui nous ont précédés y trouveront sûrement leur compte!

Quel livre vous a inspiré cette année? 

Same as Ever: A Guide to What Never Changes de Morgan Housel.

Quel est le sujet?

Comme très peu de gens ont vu venir les grands événements porteurs de conséquences, M. Housel recommande de se concentrer sur les choses qui tendent à demeurer constantes au fil du temps. Chaque chapitre porte sur un thème différent, y compris les risques, les récompenses et la puissance de la composition, entre autres. L’auteur a recours à des sommités comme Charlie Munger, James Grant, Nassim Taleb et Daniel Kahneman pour illustrer ses propos. Le thème central s’articule autour d’une histoire qui concerne Jeff Bezos. On demande souvent à M. Bezos ce qui est appelé à changer dans les dix prochaines années, mais on ne lui demande presque jamais ce qui ne changera pas, une question qui est pourtant plus importante que la première. Invariablement, sa réponse est la suivante : « Difficile d’imaginer un avenir où les clients d’Amazon ne voudront pas des produits à petits prix et une expédition rapide. »

Pourquoi recommandez-vous ce livre? 

Cet ouvrage attaque le sujet de front et abonde en anecdotes et histoires toutes plus divertissantes les unes que les autres. Il met en évidence de précieuses leçons pour gérer les problèmes à court terme de façon à connaître du succès à long terme. Il recommande à cet égard de « planifier comme un pessimiste et de rêver comme un optimiste ».

Quel livre vous a inspiré cette année?

Power and Prediction: The Disruptive Economics of Artificial Intelligence d’Ajay Agrawal, Joshua Gans et Avi Goldfarb.

Quel est le sujet? 

Le livre porte sur l’essor de l’IA et sur le transfert, de l’humain à la machine, du processus décisionnel, lequel est appelé à augmenter la rapidité et la précision des décisions qui seront prises.  

Pourquoi le recommandez-vous?

Le livre prévoit que les innovations engendrées par l’IA, notamment en ce qui a trait aux divers systèmes, perturberont le cours normal des choses. Cet ouvrage démontre comment les entreprises peuvent tirer parti de ces innovations tout en protégeant leurs positions existantes dans le marché. Ici à Pender, nous utilisons ces renseignements pour guider nos recherches et nos conversations avec les équipes de gestion dans le but de déterminer qui seront les gagnants et les perdants dans le cadre de ce grand virage.

Quel est le sujet?

Le balado Acquired raconte l’histoire de grandes entreprises et les stratégies employées par elles. Les épisodes sont longs, souvent de trois heures, et présentent des analyses exhaustive et perspicaces qui s’appuient sur les recherches fouillées des coanimateurs. Les épisodes sur LVMH, Costco et Nvidia figurent parmi mes préférés.

Pourquoi le recommandez-vous?

Tous ceux et celles qui trouvent les affaires et le monde du placement intéressants, ce balado est pour vous. Les coanimateurs décortiquent les entreprises en nous offrant des faits peu connus issus des « coulisses » ainsi que des analyses approfondies et équilibrées qui portent sur les avantages concurrentiels, les stratégies et d’autres éléments clés des entreprises. Le balado n’est pas seulement informatif, mais également très divertissant. Ben et David veillent à ce que le sujet soit compréhensible et accessible à tous les types de public.

Pourquoi avez-vous choisi de nous parler de ce livre?

Même si ce livre porte sur l’investissement, il n’offre aucun outil pratique pour aider à peaufiner les processus de placement. Il brosse plutôt un tableau des réflexions pouvant aider à circonvenir ou contrecarrer certains préjugés courants auxquels les investisseurs et le grand public sont confrontés lorsqu’ils prennent des décisions.

Pourquoi le recommandez-vous?

Cet ouvrage offre un cadre de réflexion. En effet, M. Mauboussin avance que le succès est le sous-produit de la chance et de la compétence. La chance peut entraîner une volatilité périodique, mais sur de longues périodes, la chance opère toujours un retour à la moyenne, et c’est là qu’intervient la compétence, devenant de ce fait le facteur décisif du succès relatif à long terme.

Quel est le sujet?

Philosophize This! est un balado qui porte sur la philosophie. L’animateur, Stephen West, présente des concepts et des penseurs philosophiques de façon accessible pour les amateurs et non spécialistes. Ce balado existe depuis 2013 et la plupart des épisodes se penchent sur un philosophe particulier et ses idées directrices. Plus récemment cependant, M. West examine de plus près des questions contemporaines qui touchent à la philosophie de l’esprit et à la neuroscience suivant l’évolution des progrès avec l’intelligence artificielle.

Pourquoi le recommandez-vous?

En tant qu’ancien étudiant de philosophie, je suis naturellement intéressé par le sujet. De plus, M. West est selon moi un commentateur perspicace, articulé et accessible qui sait manipuler la métaphore de main de maître. L’intersection de la philosophie et de l’intelligence artificielle représente un sujet qui est non seulement important pour la société en général, mais est également très pertinent pour mon travail en tant qu’investisseur dans l’arène technologique. J’ai d’ailleurs très hâte d’écouter d’autres épisodes à ce sujet à l’avenir.

Quel est le sujet?

Ce balado est animé par des professeurs de la Columbia Business School où le « placement axé sur la valeur » a été mis sur pied comme stratégie d’investissement dans les années 1920. Le programme invite parmi les plus grands investisseurs de la planète comme conférencier pour discuter de leurs méthodologies de placement, de leur cheminement de carrière et des changements constatés au fil du temps dans le milieu de la finance. Mon épisode préféré est celui de Sheldon Stone, un investisseur de titres à rendement élevé. M. Stone est un associé de longue date de Howard Marks auprès d’Oaktree Capital. Dans le cadre de cet épisode, il parle des liquidités, des clauses et de la disponibilité du capital dans le marché des titres de créance à rendement élevé. Il y discute également de sa matrice de cotation du crédit. Parmi les points les plus intéressants de son discours, notons la souplesse du soutien financier des partenaires, ce qu’il considère comme vital pour assurer la survie des entreprises pendant les périodes creuses.

Pourquoi recommandez-vous ce balado?

Les invités sont des investisseurs de longue date qui ont réussi à tenir la barre dans les périodes houleuses, et ce, au long de plusieurs cycles de marché. Pour les investisseurs, bien comprendre comment le marché a évolué et la logique de cette évolution fournit de précieux renseignements sur le moment présent et sur les marchés à venir. L’histoire tend à se répéter d’une façon ou d’une autre!

Quel est le sujet?

Dans son premier livre, Sapiens : Une brève histoire de l’humanité, M. Harari s’est penché sur le passé des êtres humains; dans son deuxième livre, Homo Deus : une brève histoire du futur, il s’est tourné vers le présent et l’avenir. Dans ce livre, il explore 21 des défis qu’il considère être parmi les plus grands, notamment la religion, le terrorisme, l’immigration, la justice et la civilisation dans son ensemble.

Pourquoi le recommandez-vous?

Nous vivons des temps difficiles : pandémies, guerres, obstacles économiques. Comme plusieurs, je me demande ce qui se passe dans le monde aujourd’hui et quelle signification ces événements peuvent bien avoir. En tant que personnes, comment devrions-nous les considérer et quels enseignements en tirer pour nos enfants?

M. Harari ne fournit pas de réponses à toutes les questions. Le livre se veut plutôt une exploration de « ce que signifie être humain à une époque de confusion ». Il a écrit : « Nous vivons désormais à une époque d’explosion de l’information… la dernière chose dont les gens ont besoin, c’est de plus d’information. Ce dont ils ont réellement besoin, c’est de quelqu’un pour organiser toutes les bribes d’information dans un tableau significatif – et c’est ce que j’essaie de faire. »

Et c’est exactement ce qu’il réussit à faire dans cet ouvrage. Je suis impressionnée par son habileté à condenser des sujets immenses et complexes dans le cadre de discussions accessibles et stimulantes. Il est possible d’être en désaccord, mais le contenu demeure un excellent point de départ.

La principale recommandation offerte par M. Harari à la fin du livre porte sur la méditation, ce qu’il fait lui-même deux heures par jour. « Il est plus facile d’agir et de coopérer efficacement lorsqu’on comprend l’esprit humain, que l’on comprend son propre esprit et que l’on comprend comment gérer ses propres peurs, préjugés et complexes intérieurs. »

De mon point de vue personnel, je ne pourrais être plus d’accord. La méditation m’aide à faire le vide et à me sentir calme. Je recommande fortement d’en faire tous les jours, si ce n’est que pour 20 minutes!

Faites-nous part d’un balado qui vous a inspiré cette année?

All-In avec Chamath, Jason, Sacks et Friedberg, un balado axé sur la technologie et coanimé par quatre investisseurs en capital-risque, joueurs de poker et meilleurs amis dans la vie. Ils animent également le All-In Summit, une conférence qui met en vedette une brochette de conférenciers portant sur des sujets comme la technologie, les marchés, l’économie, la science, la politique et la société.

Avez-vous un épisode préféré?

Bill Gurley est associé à Benchmark, une société de capital-risque de la Silicon Valley. Sa présentation lors du sommet de 2023 sur la capture réglementaire aux États-Unis était fascinante, bien pensée et percutante : la meilleure présentation à laquelle j’ai assisté cette année. M. Gurley y expliquait comment le système politique américain actuel est structuré de façon à permettre aux grandes entreprises bien établies d’influencer les régulateurs et les règles qui peuvent empêcher les petites entreprises et les nouvelles arrivées, lesquelles peuvent offrir des produits ou des services de qualité supérieure, d’innover et de croître.

Pourquoi recommandez-vous ce balado?

Si vous pouvez faire fi des opinions baisées et, dans certains cas, de l’égo des coanimateurs (qui réussissent très bien dans l’arène du capital-risque), ce balado offre d’excellentes perspectives sur le secteur technologique, l’innovation technologique et les marchés privés et publics.

Quel est le sujet de cet ouvrage?

Ce livre se veut une exploration captivante du rôle joué par le hasard et la chance dans nos vies, remettant en question les idées reçues quant au succès et aux compétences. M. Taleb présente des concepts, comme celui du cygne noir ou du biais de survie, qui invitent les lecteurs à accepter l’inconnu et à reconnaître à quel point les imprévus altèrent le processus de prise de décision, particulièrement dans les domaines de la finance et de l’investissement.

Pourquoi recommandez-vous ce livre?

Dans le monde du placement, nous estimons souvent qu’au moyen d’une recherche attentive et d’un suivi minutieux, nous pouvons exercer un certain degré de contrôle sur le résultat de nos décisions. Selon ces principes, le succès serait un sous-produit des compétences et de l’expérience. Or, l’auteur remet d’emblée en question cette croyance. Il avance que le succès dans les marchés financiers relève principalement de la chance. M. Taleb fait intervenir des exemples et des idées qui défont nombre d’hypothèses, comme l’importance que nous accordons aux historiques, le lien douteux qu’on établit entre les succès passés et ceux du futur, la tendance à surestimer l’exactitude des données et le piège du biais de survie où les projecteurs ciblent les gagnants, entre autres choses.

Ses idées ont de quoi susciter la controverse, mais pour assurer la croissance intellectuelle, il importe d’adopter différentes perspectives. Les concepts à contre-courant de M. Taleb forcent la pensée critique et suscitent des discussions porteuses de signification. Les lecteurs peuvent dès lors former leurs propres opinions sur le bien-fondé de ses idées. J’ai trouvé la lecture de ce livre rafraîchissante puisqu’elle encourage une approche diverse et ouverte, l’exploration et à la remise en question des idées reçues.

Quel est le sujet de ce livre?

Cet ouvrage examine les stratégies d’entreprise. Il s’appuie sur le livre de Michael Porter, Competitive Advantage, et se penche sur les avantages concurrentiels potentiels des entreprises technologiques.

Pour quelles raisons recommandez-vous ce livre?

De nombreuses entreprises technologiques sont devenues publiques ces dernières années. Chez Pender, notre bassin d’occasions de placement le plus fertile dépend en fait de notre habileté à différencier les sociétés de grande qualité de celles qui ne le sont pas. Être en mesure de reconnaître les entreprises assorties d’excellentes stratégies et d’avantages concurrentiels nous permet de repérer les sociétés gagnantes avant les autres investisseurs.