Le Fonds d’obligations de sociétés Pender est un fonds à revenu fixe qui est géré de manière prudente afin de préserver le capital, et opportune dans le but de dégager des rendements.

Rendement (%) févr. 28 20221 mois3 mois6 mois1 an3 ans5 ans10 ansACJDepuis sa création[1]
Catégorie A-0,6-1,10,33,45,65,85,3-1,56,1
Catégorie F-0,5-0,90,74,26,46,76,1-1,47,0

[1]Les distributions et les rendements présentés depuis la création sont en date du Juin 2009. Tous les rendements de plus d’un an sont des rendements annuels composés.


Le Fonds mise sur la couverture, le rang de priorité et la durée, et comporte trois caractéristiques clés :

Axé sur la valeur, le Fonds cherche à acquérir des titres assortis de rendements attrayants et d’un risque de défaut relativement faible.

Adopte une approche contra-cyclique en matière de risque de crédit et de durée

Souple et opportuniste, le Fonds peut mettre sa taille à profit pour investir dans des occasions auxquelles les fonds indiciels ou de grande taille n’ont pas accès.

Quelques chiffres

10,3 %

(rendements de la catégorie F en 2021)

2009

(depuis la création)

1,4 G

(actif sous gestion du Fonds)

Information sur le Fonds d’obligations de sociétés Pender

Nous sommes toujours très heureux de parler de nos Fonds. Veuillez communiquer avec votre personne-ressource auprès de Pender ou inscrivez-vous ici pour avoir accès à notre planificateur afin de fixer un rendez-vous.

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Quels sont les facteurs qui ont permis d’obtenir des rendements différentiels en 2021?

En 2021, le Fonds d’obligations de société Pender a tiré profit de décisions judicieuses prises pendant la période de panique du printemps 2020. Parmi nos meilleurs coups, on note notre mainmise sur un assortiment de titres en grande difficulté, bon nombre évalués sous les 50 cents le dollar vers le milieu de 2020. Nous avons ensuite attendu patiemment qu’ils retrouvent des niveaux plus élevés. Le prêt à terme de Chesapeake Energy Corporation (NASDAQ : CHK), acheté à moins de 40 cents le dollar, en est un bon exemple. Nous avons conservé notre position tandis que l’entreprise effectuait une demande de protection en vertu du chapitre 11, pour ensuite vendre lorsque le prix de ses titres a grimpé aussi haut que 1,20 $.

Les actions privilégiées à taux révisés figuraient également parmi les catégories avantageuses. Non seulement celles-ci ont-elles profité du resserrement des écarts de crédit, mais également des perspectives de hausse des taux d’intérêt, laquelle a fait croître les dividendes anticipés. En général, les gens ne conçoivent pas BCE Inc. (TSE : BCE) comme étant un émetteur en mesure de dégager un rendement à deux chiffres avec ses actions privilégiées, mais c’est exactement ce qui s’est produit : le rendement total des actions privilégiées de Bell Canada s’élevait à plus de 35 % en 2021. Nous avons eu la chance d’acheter ces titres lorsque peu de personnes estimaient qu’une hausse des taux était à prévoir. Maintenant, la chose relève du consensus.

Parmi les autres éléments qui nous ont donné un coup de pouce en 2021, notamment pour le Fonds obligataire universel Pender : garder notre duration à des niveaux étroits. Nous ne savions pas que l’obligation du gouvernement canadien sur 10 ans allait passer d’un rendement de 0,76 % à 1,4 %, mais tout le monde pouvait déterminer qu’advenant cette issue, la perte en capital s’établirait environ à 7 % – une grosse perte potentielle comparativement à un rendement à l’échéance de 0,7 %! Par conséquent, nous avons maintenu une durée beaucoup plus courte que les indices passifs et cela a porté ses fruits.

Comment le contexte a-t-il changé au seuil de 2022 par rapport à 2021?

La plus grande différence tient de la position de la Fed. Nous avons commencé l’année 2021 avec la conviction que la Fed, par ses actions, serait là pour prêter mainforte. Elle achetait des obligations à tour de bras et la hausse des taux d’intérêt n’était sur les lèvres d’à peu près personne. Maintenant, tous s’entendent pour dire que les banques centrales conserveront un plafond, sans toutefois savoir où ce plafond se situe. Entre-temps, tous les graphiques semblent illustrer la même prévision : les hausses de taux s’en viennent.

Sur le plan du rendement, les choses n’ont pas beaucoup bougé. Les écarts ont orchestré un resserrement l’année dernière, mais cette compression a été contrebalancée par la hausse du rendement des obligations gouvernementales. Par exemple, le rendement réel de l’indice CE BoA US High Yield, qui s’établissait à 4,3 % au début de 2021, se trouvait à moins de 0,1 % de ce niveau à la fin de l’année[1].

Le rendement des titres de catégorie investissement (CI) est un peu plus dodu cette année par rapport à celui d’il y a 12 mois. Par exemple, le rendement de l’indice BBB est d’environ 2,6 %, comparativement à 2,1 % en décembre dernier2. Cela dit, le rendement des titres CI se situe toujours en deçà du plus récent taux d’inflation.

Le contexte actuel se caractérise également par un faible niveau de titres de sociétés en difficulté, après une hausse des cas de défaut en 2020-2021, puisque la COVID a entraîné la faillite de plusieurs entreprises. Il reste que le redressement des 12 derniers mois a fait table rase des cas de défaut plus récents. À cet égard, CreditSights prévoit des taux de défaut bien en dessous de la moyenne pour 2022[2]. Ce qui ne veut pas dire qu’il faille cesser d’être sur nos gardes, mais l’absence relative et prévue des cas de défaut suggère qu’il y aura moins d’activités de rééchelonnement en 2022.

Comment envisager 2022, comparativement à 2021?

Notre approche présentera de nombreuses similitudes entre les deux années. De bien des façons, un gestionnaire de portefeuille est un peu comme le personnage de Bill Murray dans « Groundhog Day » (Un jour sans fin) : il se réveille chaque jour avec la tâche de sonder le marché des titres de créance à la recherche de titres défavorisés qui offrent un rendement supérieur à la moyenne et sont assortis d’un risque de défaut faible ou gérable. Cette approche nous force à passer d’un secteur à l’autre, puisque nous avons ainsi tendance à « suivre la misère ». De ce fait, nous en sommes à tranquillement liquider nos positions dans le secteur du pétrole et gaz naturel, les écarts s’y étant resserrés, pour répandre nos avoirs ailleurs, notamment dans le marché des titres convertibles où le prix de certaines actions a souffert, mais le rendement obligataire a pris son envol. À titre d’illustration, prenons notre position dans les obligations convertibles de Groupon, Inc. (NASDAQ : GRPN), un mercaticien internet. Celles-ci ont été émises au prix nominal en 2021, mais se négociaient à un prix aussi bas que 75 cents le dollar en septembre 2021.

En revanche pour 2022, nous avons l’intention de mettre notre « envergure » à bon usage avec plus d’aplomb afin de créer des occasions de rendement pour le Fonds. En 2021, nous avons travaillé avec trois émetteurs auprès desquels nous détenions des participations de taille dans le but d’échanger nos positions obligataires à escompte contre des titres à valeur plus élevée. Il s’agissait de transactions où tous y trouvaient son parti : les émetteurs ont été en mesure de réduire leur dette ou de prolonger les échéances et nous avons été en mesure d’augmenter la valeur du Fonds, au nom de nos clients. Nous serons à la recherche d’autres occasions comme celles-là en 2022.

En outre, une participation dans les structures de capital plus traditionnellement désirables figurera aussi parmi nos zones de mire cette année. Au cours des quelques dernières années, la prévision d’une amélioration éventuelle des flux monétaires d’une entreprise particulière au gré des redressements cycliques s’est avérée avantageuse. Comme nous nous trouvons au milieu du cycle, il est tentant d’avancer que bon nombre des secteurs d’activités exploitent maintenant près de leur plein potentiel. Par conséquent, les mesures traditionnelles comme la couverture de l’intérêt et le ratio dette/BAIIDA revêtent plus d’importance maintenant que le potentiel non réalisé des entreprises.

CatégorieCode du fonds:DescriptionRFGPlacement minimal : initial/[subséquent]
APGF 500À l’acquisition1,90 %5 000 $/[100 $]
FPGF 510À honoraires1,10 %5 000 $/[100 $]
A (USD)PGF 501À l’acquisition1,90 %5 000 USD/[100 USD]
F (USD)PGF 511À honoraires1,10 %5 000 USD/[100 USD]
IPGF 550À honoraires – valeur nette élevée0,95 %100 000 $/[100 $]

Fonds Sélect Pender

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