La pile des «trop difficiles» est une expression que nous avons entendu prononcée pour la première fois par Charlie Munger de la firme Berkshire Hathaway, «Chez Berkshire, nous avons trois seaux : oui, non et trop difficile.»
Afin de dénicher d’éventuels placements pour nos portefeuilles concentrés, nous procédons à la sélection de certains d’entre eux parmi l’univers des placements potentiels. Trois principaux filtres nous permettent de sélectionner les choix qui nous conviennent le mieux.
Nous éliminons tout d’abord les titres et les secteurs qui ne relèvent pas de notre «sphère de compétence» et à l’égard desquels nous n’avons aucun avantage.
Ensuite, nous tentons d’éviter les titres qui, selon nous, présentent des risques potentiellement catastrophiques — à savoir, des entreprises qui nous semblent sujettes à des niveaux élevés de risque lié au bilan, de risque commercial, ou de risque d’évaluation.
Enfin, nous évitons les titres qui font partie de notre pile des «trop difficiles» comme ceux d’entreprises difficiles à analyser et à comprendre, ceux d’entreprises qui sont confrontées à des problèmes structurels ou ceux d’entreprises qui ont des équipes de gestion avec lesquelles nous ne pouvons nous apparenter.
Il est à noter que notre pile des «trop difficiles» pourrait être la «pile des faciles» d’un autre investisseur et, réciproquement, nous dénichons souvent nos «meilleures idées» lorsque nous étudions les segments oubliés et mal-aimés du marché. Autrement dit, la pile des «trop difficiles» d’autres investisseurs.
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