Cet ouvrage se penche sur les origines et l’expansion de l’entreprise Tencent et de son empire commercial. On peut y suivre la croissance de Tencent et de ses diverses entreprises sous-jacentes depuis leurs débuts à l’aube des années 2000. Ce faisant, on obtient un compte-rendu de la concurrence sans merci que se livrent les sociétés Internet chinoises et des décisions rapides qu’elles doivent prendre afin de conserver leur pertinence dans un marché qui s’est avéré difficilement pénétrable par les gros joueurs internationaux.  

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Tencent a démontré sa ténacité et sa volonté de s’épanouir dans le secteur hautement concurrentiel des médias et du divertissement chinois grâce à des placements stratégiques dans des entreprises émergentes et à sa grande capacité d’adaptation. Elle est sortie victorieuse de nombreux duels commerciaux pour devenir la société chef de file dans les jeux vidéo, regroupant divers genres et de multiples plateformes, ainsi que l’application mobile la plus populaire avec plus d’un milliard d’utilisateurs.  

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L’infolettre gratuite de Matt Levine est une lecture essentielle pour moi. J’ai toujours hâte qu’elle arrive dans ma boîte de messagerie. Je lis les ouvrages de Levine depuis qu’il était éditeur et rédacteur à Dealbreaker. Il a une manière très divertissante de raconter des anecdotes et des faits tirés des secteurs de la finance et du commerce.  

Pendant une grande partie de l’année, il a savamment permis aux lecteurs de suivre la saga complète d’Elon Musk et de Twitter, mettant à profit son expérience dans le monde de l’investissement bancaire et ses compétences à titre d’avocats des F&A pour expliquer les engrenages des ententes de fusion définitives, les articles concernant les effets indésirables importants et les acquisitions par emprunt.  

Qu’il porte son attention sur le dernier scandale d’initiés, les nuances en matière de liquidités sur les marchés ou la dernière tendance ou folie boursière, Levine a la capacité incroyable d’écrire avec humour et sagacité tout en étant hautement informatif.  

Son article de quelque 40 000 mots sur les cryptomonnaies (The Crypto Story) publié dans Bloomberg Businessweek était le seul article de ce numéro. De toute l’histoire de cette publication, il s’agissait de la deuxième fois seulement où toute la place était occupée par un seul article.   

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De la même façon que Jon Stewart a été en mesure de transformer The Daily Show en une source de renseignements et de commentaires politiques pertinents et opportuns pour son auditoire aux États-Unis, les articles de Levine repèrent et mettent en évident les faits importants du monde des affaires, relevant au passage les problèmes, les bizarreries et les absurdités qui ont actuellement cours dans le secteur financier.  

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Galbraith brosse un tableau des périodes spéculatives importantes en soulignant combien la mémoire financière à leur égard est courte, les raisons pour lesquelles elles sont caractérisées par la présence imaginée d’une nouvelle occasion de placement rentable et la façon dont le financement par emprunt y participe. Cet ouvrage s’entame sur la première bulle spéculative importante, laquelle s’est produite peu de temps après l’arrivée des bulbes de tulipes venus d’Europe. Vers le milieu des années 1630, pour ce qui s’avère un des instruments les plus inusités de spéculation, une bulle intense a pris forme. En 1636, le prix de certains bulbes avait grimpé à environ 25 000 – 50 000 $ (en dollars d’aujourd’hui). Cette spéculation a été suivie par une période de vente qui a entraîné l’effondrement de ce marché, menant incidemment à un repli économique important aux Pays-Bas. Galbraith porte également son attention sur la période spéculative qui a touché les chemins de fer américains à la fin des années 1800, les événements qui ont mené au krach boursier de 1929, la période d’excès que fut la décennie des années 1980 et qui a contribué à l’échec de Drexel Burnham.  

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Galbraith relève tout ce qu’ont en commun ces différentes périodes : ces signaux peuvent ensuite servir à éclairer nos lanternes et ainsi nous inciter à prendre de meilleures décisions, plus rationnelles, et nous empêcher de succomber à un excès d’enthousiasme. Le livre A Short History of Financial Euphoria avance que, en présence d’un optimisme exagéré sur les marchés et à l’égard d’une occasion de placement particulière, la prudence est de mise. Ce livre prodigue des conseils pérennes pour se protéger contre les risques de pertes qui sont, non seulement le lot des périodes d’incertitude, mais en plus, inévitables.  

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L’histoire est vieille de 2 000 ans. Elle se déroule comme suit : Un fermier perd son cheval, sa possession la plus précieuse, mais le cheval revient plus tard avec une douzaine de nouveaux chevaux en sa compagnie. Puis, son fils se casse la jambe en tentant d’en dompter un, ce qui lui permet éventuellement d’éviter d’être appelé par l’armée. Les voisins du fermier ressentent, tour à tour, de la pitié, puis de l’envie suivant les aléas. Mais pas le fermier. Il est suffisamment sage pour ne pas se laisser émotionnellement embobiner, car pour lui, rien n’est permanent. Comme il le dit si bien après chaque rebondissement : « Qui sait ce qui est bon ou mauvais? »    

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Actuellement dans le monde, nous utilisons la dichotomie bon/mauvais pour catégoriser presque tout – des événements particuliers comme la pandémie aux gens que l’on rencontre, à la nourriture que nous mangeons, à l’histoire de l’humanité en passant par les actions que nous achetons et vendons. Or, il n’y a rien qui est en soi bon ou mauvais. Cette distinction trompeuse ne sert qu’à nous causer des tourments psychologiques. Tout est éphémère. De bonnes choses sont constamment le résultat d’éléments considérés comme étant mauvais, et vice versa. Bien souvent, il suffit d’attendre pour qu’un événement ou une décision dans un sens mène directement à un événement ou une décision en sens contraire.  

Donc, cette leçon bien réelle de « qui sait ce qui est bon ou mauvais » doit trouver sa place dans notre manière personnelle de voir les choses. J’ai trouvé utile de réfléchir à cette parabole, qui m’a permis d’augmenter ma résistance devant les défis de la vie. Toute histoire qui peut se vanter de s’étaler sur des millénaires doit bien contenir un brin de sagesse!  

Contre toute attente, j’ai trouvé l’exhaustivité de la pensée et la profondeur des exemples de Darwin incroyablement stimulantes, au point d’ennuyer mes amis et ma famille avec tout plein de renseignements et de faits tirés du livre tout au long de l’automne 2022. J’ai particulièrement aimé cogiter sur le changement, notamment celui des divers attributs qui selon Darwin, ont permis à certaines espèces de s’adapter favorablement à des environnements incléments. Prenons par exemple le développement graduel du cou des girafes : cet animal brouteur africain a ainsi réussi à se prévaloir d’une nourriture autrement inaccessible à ses concurrents et à faire preuve d’une plus grande résistance en période de sécheresse ou de concurrence acharnée. Ceci m’a invité à réfléchir sur les changements subtils que nous pouvons réaliser afin de dégager des rendements plus élevés, même en contexte boursier hostile comme celui de 2022.  

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La pierre angulaire des théories de Darwin repose sur la compréhension des niveaux intenses de concurrence entre les diverses espèces pour assurer leur survie et se reproduire. En tant qu’analyste des entreprises, ce cadre de pensée s’applique sans difficulté aux sociétés et secteurs d’activité. Ma lecture m’a invité à dénicher des différences subtiles parmi ces entreprises concurrentes et à les considérer comme des moteurs de sélection naturelle au sein d’une industrie.  

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Darwin encourage ses lecteurs à étudier les différences et les variations. Pour les personnes qui cherchent à s’épanouir en contexte tumultueux, je dirais que de s’examiner soi-même afin de repérer ce qui nous différencie des autres pourrait s’avérer une façon de déceler des avantages particuliers. Armés de ces avantages dans le but de servir les autres de façon positive et différenciée, nous sommes déjà en meilleure posture pour survivre à l’inclémence du milieu actuel.

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Brown réussit à merveille à jumeler l’humour aux anecdotes afin d’exposer les pièges mentaux qui nous emprisonnent, aussi bien sur le plan professionnel que personnel. Au cœur du livre se trouve la connexion entre le courage et la vulnérabilité. Elle avance, et de façon très convaincante, qu’aucun acte de courage n’est possible sans une bonne dose de vulnérabilité. Prendre des risques, miser gros et échouer sont des éléments essentiels à la croissance personnelle et professionnelle. Des choix s’offrent aux gens tout le temps : serez-vous sur les bancs ou dans l’arène? Il est important, pour ceux et celles qui choisiront de prendre des risques et de s’exposer, de ne pas se laisser prendre aux pièges des critiques de ceux qui craignent de miser gros et qui ne courent aucun risque dans leur propre vie.  

Je me suis trouvé dans des situations où on m’a encouragé à ne pas tenter le tout pour le tout, à éviter de courir des risques, dans un milieu où le confort primait sur le courage, et j’ai trouvé ça suffocant. Je suis certain que pour plusieurs d’entre vous qui travaillez dans de grandes institutions bureaucratiques, cette expérience n’est pas inhabituelle. Il est pratiquement impossible d’être heureux si vous n’arrivez pas à vous accomplir sur le plan professionnel. Brown fait la distinction entre se conformer à un groupe et appartenir à un groupe, avançant que l’un est le contraire de l’autre. Une vraie appartenance exige d’être honnête envers soi et de ne pas modifier sa personnalité pour rentrer dans un moule.  

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Brown recense avec brio des situations ordinaires et les schèmes mentaux qui nous poussent à être nos propres pires ennemis. Point particulièrement intéressant à ce niveau : notre propension à refuser la joie et le bonheur. Il semblerait que nous soyons terrifiés à l’idée de ressentir de la joie ou du bonheur de peur que ce faisant, quelque chose de négatif vienne nous arracher à ce moment. Elle explique ainsi sa propre réponse irrationnelle à la joie dans sa vie professionnelle.  

Elle termine son livre en proposant une issue victorieuse touchante, en soulignant l’importance d’établir ses propres jalons dans la quête de succès et de ne pas se laisser prendre au piège des attentes formulées par d’autres.  

Cette vidéo hautement divertissante de 76 minutes a le mérite, selon moi, d’exposer des vérités non dites. Elle m’a en outre permis de trouver un état d’âme plus productif et positif.

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L’année dernière a été remplie d’événements sur lesquels je n’avais aucun contrôle. Mon amour de la musique s’est révélé une des choses qui m’a permis d’augmenter ma résilience. Ainsi je me suis rendu compte que, même si je ne pouvais pas contrôler ce qui se passait autour de moi, je pouvais créer mon milieu immédiat et, dans les faits, maîtriser ma perception des événements. La musique a toujours occupé une place importante dans ma vie. À l’école secondaire, j’ai activement participé au programme de musique où j’ai joué du saxophone ténor. À l’université, j’avais ma propre émission à la station de radio du campus. Au cours de la dernière année, j’ai pris conscience du pouvoir de certains genres de musique sur ma concentration, ma sérénité ou mon enthousiasme. En 2023, je souhaite en apprendre davantage sur la connexion qui existe entre la musique et la façon dont nous pensons et nous comportons.  

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Wired for Music m’a fort intéressé; l’auteur qui écrit très bien a su manier et marier les expériences personnelles aux savoirs issus de la recherche scientifique. Dans le livre Atomic Habits que j’avais recommandé auparavant, j’ai découvert le « pouvoir global des gains marginaux », où le cumul de nombreuses petites améliorations peut avoir des répercussions profondes sur le rendement. J’ai très hâte de découvrir comment je pourrai utiliser mon amour de la musique pour améliorer ma performance aussi bien physique, mentale que professionnelle.  

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Possiblement juste un autre livre sur les stratégies d’affaires… mais quelque peu différent. Shannon Byrne Susko, auteure talentueuse de Vancouver, ajoute cet ouvrage aux deux autres précédemment publiés qui portent sur ses expériences en tant que fondatrice et PDG ainsi que sur sa recherche exhaustive (elle a lu quatre livres par semaine pendant 24 mois) sur les autres ouvrages de stratégies d’affaires. Byrne nous épargne le gros du travail et propose une synthèse de cette recherche au sein d’un cadre et système que les PDG « peuvent mettre en place pour encourager une croissance durable et répétable avec aisance, rapidité et confiance ».  

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Toute organisation, qu’il s’agisse de votre propre entreprise, division ou placements en portefeuilles, doit être assortie d’une stratégie claire et concise qui peut être simplement articulée pour vos clients et vos équipes de travail. Un plan de mise en œuvre avec des objectifs clairs doit être instauré afin de servir de jalons. En cette période difficile, les PDG doivent s’atteler à cette tâche et créer des stratégies, ou les adapter, afin d’engager leur organisation sur la voie du succès. 

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L’idée que les gens prennent leurs décisions en fonction de leurs intérêts personnels et de la raison a constitué l’assise des théories et des modèles économiques depuis plus d’un siècle. Ce n’est que tout récemment que les économistes comportementaux ont commencé à remettre en question le paradigme de rationalité. Dans ce livre, Richard Thaler, écrivain et lauréat d’un prix Nobel, raconte l’histoire de ce changement de cap. Il soutient que non seulement les gens prennent des décisions irrationnelles, mais qu’en plus ils le font systématiquement. Selon les normes des économistes, cela s’appelle « misbehaving », c’est-à-dire « mal se comporter ». 

Ce livre est un mélange d’autobiographie et de discours intellectuel. Il se penche sur la façon dont les gens se comportent réellement par opposition à celle que les économistes traditionnels croient qu’ils se comportent. Nos idées préconçues jouent sur nos décisions dans un grand nombre de fonctions et d’activités, qu’il s’agisse d’investissement ou de planification financière en passant par le repêchage des joueurs de la NFL et le fait de porter des chaussures qui ne nous vont pas. 

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La plupart des idées préconçues et des concepts exposés dans ce livre sont fondés sur l’expérience personnelle et professionnelle de l’auteur. On sait bien sûr que les gens se comportent davantage comme Homer Simpson que comme Spock, mais il a fallu Thaler et d’autres économistes comportementaux pour étudier comment on peut surmonter ses perceptions systématiques. Tout au long du livre, l’auteur donne au lecteur des trucs pratiques et faciles à utiliser pour prendre de meilleures décisions. Thaler nous raconte, parfois avec humour, l’histoire très enrichissante de l’évolution de l’économie comportementale. Si vous avez envie de lire sur les biais cognitifs sans devoir détenir un diplôme en psychologie ou en économie, Misbehaving est fait pour vous. 

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Il y a des livres qu’on veut lire d’une traite, et Super Cooperators est de ceux-là. Les auteurs ont recours à une approche mathématique pour expliquer des comportements subjectifs comme la coopération. Nous connaissons tous l’expression « la survie du plus apte » de Darwin qui renvoie en fait au concept de compétition. Nowak, professeur de biomathématique à Harvard, adopte une approche différente de la théorie de l’évolution et se sert d’exemples concrets pour illustrer à quel point la coopération est un facteur aussi important que les mutations et la sélection naturelle. 

Dans la première partie du livre, les auteurs se fondent sur la théorie du jeu pour aider les lecteurs à saisir les liens entre évolution et coopération. Ils expliquent comment nous pouvons utiliser cinq mécanismes (réciprocité directe, réciprocité indirecte, jeux spatiaux, sélection de groupe et sélection parentale) pour comprendre la théorie du jeu. Dans la dernière partie, les auteurs démontrent que les humains sont les « super coopérateurs » du règne animal parce que nous utilisons les cinq mécanismes pour résoudre les dilemmes sociaux, comme l’évolution du langage.  

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Alors que de nos jours, les grands titres parlent surtout de guerre et de conflits politiques, il est réconfortant de savoir que les humains réussissent mieux en s’entraidant qu’en se faisant concurrence. À partir d’une seule cellule, le monde a créé le gène et l’univers grâce au pouvoir de la coopération. Cela prend un peu de temps pour assimiler ce livre fascinant, mais ça en vaut amplement la peine! On trouve aussi des conférences sur ce sujet sur YouTube. 

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Ce documentaire ne porte pas sur les principes d’investissement de Warren Buffet. Si c’est ce qui vous intéresse, lisez plutôt les lettres des actionnaires de Berkshire Hathaway. Le documentaire nous permet de rencontrer les personnes qui comptent pour l’investisseur — ses parents, ses enfants, son mentor, ses amis. Ces personnes ont toutes contribué à faire de lui ce qu’il est. J’ai d’abord regardé ce documentaire l’an passé, alors que la pandémie avait encore des effets secondaires qui ont perturbé ma vie de maintes façons. Voir à quel point Warren a été tenace et persévérant dans la réalisation de ses aspirations, et combien il a été soutenu par ses proches, est très réconfortant.  

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Concentrez-vous sur vos rêves et sur ce qui vous intéresse. Vous serez étonné de voir combien ça finira par être avantageux. Mais surtout, montrez-vous reconnaissants envers ceux qui vous comprennent et vous soutiennent. Même si parfois ils ne font que passer, ils vous aident à devenir une personne meilleure. 

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Il s’agit d’enseignements quotidiens sur le stoïcisme assortis de citations de célèbres philosophes et suivis de réflexions modernes de la part des auteurs. Ce livre donne de précieux conseils à ceux qui veulent une vie significative et heureuse. Le livre m’a aidée à me vider l’esprit et à me concentrer sur ce qui est le plus important. La vie ne deviendra pas plus facile de sitôt. Elle nous réservera toujours des incertitudes et des défis. Il est essentiel que nous développions notre résilience et apprenions à jouer dur correctement. Le stoïcisme est une philosophie millénaire qui peut être difficile à comprendre quand on lit les textes fondateurs. Heureusement, The Daily Stoic est facile à lire. C’est aussi un bon guide pour la pratique quotidienne du stoïcisme, particulièrement pour ceux qui ne connaissent pas cette philosophie, mais voudraient la comprendre et la mettre en œuvre dans le monde d’aujourd’hui. 

Quel point fort du livre vous a le plus aidé? 

Il y en a plusieurs, comme faire la différence entre ce qu’on contrôle et ce qu’on ne contrôle pas. Ça réduit nettement le nombre de choses auxquelles on doit penser, et cette simplification engendre la clarté. Je suis certaine que vous en tirerez vos propres enseignements après l’avoir lu et que cela changera votre vie. 

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Les dernières années ont été très difficiles pour plusieurs entreprises. Pour certaines, la première phase de la COVID a été une bonne occasion de lever du capital, mais très vite les sources de capital se sont taries et ces entreprises qui étaient prospères tentent aujourd’hui de se refaire et de se redéfinir. C’est pendant cette période que j’ai découvert Arlene Dickinson — d’abord par l’émission Dragon’s Den puis par ses livres. Son troisième, Reinvention, arrive à point nommé. Elle y raconte comment elle a réussi à transformer sa vie. Les outils qu’elle donne sont utiles à quiconque veut opérer un changement personnel, mais aussi aux entrepreneurs qui cherchent à transformer leurs affaires. 

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On connaît tous cette phrase : « Pour survivre, il faut évoluer. » Dans Reinvention, il n’est pas question de créer quelque chose de neuf, mais de travailler avec ce que l’on a — on rénove, on ne bâtit pas une nouvelle entreprise ni un nouveau soi. Mais pour cela, nous devons commencer par savoir quel est ce qu’elle appelle notre capital — c’est-à-dire notre contribution, la somme de nos expériences, de nos talents, de nos valeurs. 

« Rappelez-vous que vous ne pouvez pas tout faire; vous devez travailler avec ce que vous avez. Mais vous pouvez faire quelque chose. Quelque chose qui correspond à votre moi profond. Quelque chose qui tire parti de vos talents, de vos passions et de vos compétences. » (traduction libre)  

Une lecture très inspirante. 

Décrivez pour nous comment ce documentaire vous a donné un coup de pouce.  

Ce documentaire réalisé en 2022 porte sur la nageuse finnoise Johanna Nordblad qui décide de nager le plus longtemps possible sous la glace en une seule respiration dans l’espoir d’établir un nouveau record mondial. Elle explique que le défi a été plus mental que physique.  

Le tournage a commencé avant la pandémie et l’événement devait avoir lieu en mars 2020. Mais un hiver exceptionnellement chaud pour la Finlande a obligé l’équipe à chercher à la dernière minute un lac plus au nord et à la glace plus épaisse, ce qui a sorti Johanna de sa zone de confort et l’a privée de ses préparatifs rituels. À cause de la pandémie, l’épreuve a été annulée et le documentaire se concentre alors sur l’entraînement mental de la nageuse en attendant le retour de l’hiver. 

Au cours de l’année suivante, Johanna subit plusieurs revers. Elle contracte la COVID ce qui lui fait perdre un temps précieux, les lieux d’entraînement ferment et un nouveau record est établi, ce qui la force à se fixer un objectif plus exigeant. 

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Johanna fait montre de courage et de détermination tout au long de sa préparation méthodique. Le mot finnois sisu exprime ces qualités. Aucun mot français n’en traduit le sens exact. Selon Wikipédia, il signifie « courage », « ténacité », « persévérance » et « détermination ». Cette idée finnoise de la résilience s’avère une inspiration utile en ces temps d’incertitude et de défi. 

Décrivez pour nous comment ces ouvrages vous ont donné un coup de pouce. 

L’année 2022 a posé plusieurs défis et obstacles aux petites entreprises et aux personnes qui y investissent. Ces livres se penchent sur les entreprises qui ont réussi à multiplier par 100 leur taux de rendement (100 baggers) tout au long de l’histoire financière afin de mettre au jour des filons et tendances. Les auteurs cherchent à découvrir comment repérer les « machines à composition » qui sont en mesure de dégager de solides rendements à long terme.

Les petites entreprises figurent parmi ce type d’opportunités puisqu’elles opèrent dans un marché inefficace et recèlent un fort potentiel d’alpha. Or, l’année dernière a contribué à créer un contexte regorgeant de 100-baggers potentiels. Les stratégies axées sur les titres de créance en défaillance occupent également une place de choix parmi les producteurs d’alpha latents : l’objectif consiste à repérer les bonnes entreprises assorties de bilans défectueux. Geoff Castle et Parul Garg tirent parti de ce genre de circonstances dans le cadre du Fonds d’obligations de sociétés Pender.

Quelle est la chose la plus importante dont vous souhaitez nous faire part sur le thème de la résilience en contexte difficile? 

Il faut être en mesure d’entendre le signal malgré tout le bruit environnant. Cette année, de nombreux investisseurs ont liquidé leurs positions dans les petites entreprises de qualité pour toutes sortes de raisons : bonnes nouvelles, mauvaises nouvelles ou pas de nouvelles du tout. Pour les investisseurs comme moi, il s’agit là d’une occasion en or, qui ne se présente qu’une fois en dix ans, d’acheter d’excellentes entreprises à des prix fort attrayants. Par ailleurs, nous avons eu la chance de recevoir la visite de Chris Meyer dans le cadre d’un de nos balados. Vous pouvez en faire l’écoute ici. Joyeux temps des fêtes à tous. À 2023!