Investir comme un athlète olympique : Deuxième partie

Aout 10, 2021
Rédigé par PenderFund
Investir comme un athlète olympique : Deuxième partie

Ici à Pender, nous avons observé les techniques, leçons et valeurs mises de l’avant pendant les Jeux olympiques de Tokyo qui pourraient aider les investisseurs à monter sur la plus haute marche du podium avec leurs stratégies de placement.

Les femmes canadiennes ont occupé une place dominante aux Jeux olympiques de cette année. Les femmes et les personnes s’identifiant comme telles ont fait tomber les barrières pour les femmes qui pratiquent le sport. L’équipe canadienne était représentée par 371 athlètes et 131 entraîneurs aux Jeux olympiques de Tokyo, soit le plus grand contingent depuis des années. Plus de la moitié était des femmes.

Mais ça n’a pas toujours été le cas. Il y a près de 30 ans, moins de 40 % de l’équipe canadienne était féminine. Nous avons fait beaucoup de chemin depuis ce temps-là, mais nous ne sommes pas encore à destination sur le plan de l’égalité, de la diversité et de la représentation inclusive dans les sports.

La situation est la même dans le domaine du capital de risque au Canada. Un rapport rédigé en 2019 indiquait qu’environ 15 % de l’ensemble des associés auprès d’entreprises à risque canadiennes étaient des femmes. Bien que leur nombre ait augmenté d’un plein point de pourcentage depuis l’année dernière, ce même rapport révélait que la quantité de dollars investis au Canada par des fonds dirigés par des femmes en 2018 avait diminué.

Conclusion : bien que le capital de risque canadien ait fait beaucoup de progrès, l’écart à combler pour veiller à ce que les femmes aient les mêmes chances et occasions que leurs collègues mâles dans cette industrie est encore béant.

Bon nombre voient cette nécessité d’accroître le nombre de femmes dans le capital de risque à travers le prisme du moralisme ou d’une boîte à cocher pour avoir bonne presse. Toutefois, il suffit d’observer ces Olympiques et les femmes athlètes pour aisément développer un argumentaire en leur faveur.

Prenons Christine Sinclair, championne du soccer canadien. Sinclair détient le record du plus grand nombre de buts comptés lors de compétitions internationales, tant pour les femmes que pour les hommes. Oui, oui — elle a compté plus de buts, à l’international, que Ronaldo ou Messi.

Vous serez peut-être surpris de l’apprendre, mais les femmes ont beaucoup de défis à relever sur le plan du profil dans le monde des sports. Considérant la minuscule couverture médiatique et l’inégalité salariale, comparativement aux athlètes masculins, les partisans n’ont pas souvent l’occasion de voir les progrès réalisés par les femmes sur le terrain.

Ce problème de conscientisation est tout aussi probant dans le monde du capital de risque. Dans ce secteur traditionnellement dominé par la gent masculine, les investisseurs se sentent plus souvent à l’aise d’embaucher et d’appuyer ceux qui leur ressemblent, de sorte que les femmes et les personnes de diverses origines éprouvent de la difficulté à accéder au capital, au mentorat et aux réseaux de l’industrie.

C’est ainsi qu’entrent en jeu les arguments en faveur de la diversité. Dans le monde des sports et du capital de risque, les chiffres parlent d’eux-mêmes : les femmes sont performantes.

Des sept médailles d’or remportées par le Canada aux Olympiques, cinq l’ont été par des femmes. L’équipe canadienne de soccer féminin a battu la Suède pour remporter la médaille d’or. Après avoir gagné une médaille de bronze dans le relais quatre nages, Penny Oleksiak est devenue l’athlète olympique canadienne la plus décorée — de tous les temps.

Les athlètes féminines canadiennes produisent des résultats, de même que les femmes dans le capital de risque. Une étude avance que lorsque les femmes occupent des postes de direction dans des entreprises de capital-risque, un ensemble de sociétés plus diversifié reçoit du financement. Une autre étude révèle que 48 % des fonds gérés par des femmes remportent des rendements supérieurs à ceux de leurs pairs masculins.

Le capital de risque permet aux entreprises en démarrage de trouver la voie de la croissance. Cette industrie a besoin de personnes qui pensent différemment. Les femmes à l’échelle nationale prouvent qu’elles sont en mesure de conclure des affaires et d’aider les fondateurs locaux à lancer des entreprises solides qui ont des répercussions sur le monde réel.

Si on veut que le Canada puisse faire concurrence sur l’échiquier mondial, il lui faut une masse critique de voix, d’aptitudes et d’expériences diverses. Comme l’a si bien résumé Kasia Gruchalla-Wesierski de l’équipe canadienne féminine d’aviron à huit, qui a aussi gagné une médaille d’or :

« Tout le monde a apporté quelque chose de différent dans le bateau et c’est ce qui nous a permis de réussir. Nous sommes toutes différentes, et c’est ce qui fait notre puissance. »

Pour faire de la place aux nouvelles voix, le Canada doit permettre aux femmes d’entrer sur le terrain de jeu du capital de risque.

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