Fonds équilibrés – juin 2023

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Faits saillants :

  • On notait, au sein de la composante en actions du portefeuille, les résultats favorables d’Onex Corp. (TSX : ONEX), d’ARC Resources Ltd. (TSX : ARX) et de Burford Capital Ltd. (NYSE : BUR). 
  • Par contre, les titres de Brookfield Corporation (TSX : BN), de Texas Pacific Land Corporation (NYSE : TPL) et de Fiera Capital Corp (TSX : FSZ) ont pour leur part nui au rendement du Fonds. Notons cependant que, sur une base annuelle, Brookfield et Texas Pacific Land figurent parmi les titres gagnants. 
  • Notre participation aux actions à petite capitalisation, au moyen du Fonds d’opportunités à petites capitalisations Pender (FOPCP), a quelque peu lésé la performance, tandis que celle aux titres à revenu fixe, par l’entremise du Fonds d’obligations de sociétés Pender (FOSP), a favorablement contribué au rendement. 

Chers porteurs et porteuses de parts, 

Le Fonds stratégique de croissance et de revenu Pender1 a dégagé un rendement de 2,7 % au deuxième trimestre de 2023 pour établir son cumul annuel à 5,0 % à la fin juin2. L’humeur des investisseurs était au beau fixe sur les marchés boursiers ce trimestre, comme en témoignent les résultats positifs des bourses canadiennes et américaines. 

Le portefeuille a passé le fil d’arrivée trimestriel armé de la répartition suivante : 51,3 % investis directement dans des actions (principalement à moyenne et grande capitalisation), 6,8 % alloués au Fonds d’opportunités à petites capitalisations Pender, 35,5 % voués au Fonds d’obligations de sociétés Pender et une toute petite somme à l’encaisse. Le Fonds alternatif de rendement absolu Pender et le Fonds alternatif d’arbitrage Plus Pender représentaient aussi environ 6,8 % du portefeuille. Toutes ces stratégies Pender ont dégagé des rendements de premier quartile depuis leur création. Selon nous, ces mandats devraient fournir une diversification amplement suffisante pour atténuer la volatilité sur l’ensemble du portefeuille tout en continuant à réaliser des rendements faiblement corrélés avec celui-ci. 

L’indice composé S&P/TSX a profité d’un petit gain de 1,1 % tandis que l’indice S&P 500 s’est propulsé de 6,6 %. Les titres des PME, mesurés par l’indice Russell 2000 (CAD), ont joui d’un essor plus tard au courant du trimestre pour terminer cette période dans le vert avec 3,1 %. Les résultats du côté obligataire étaient pour leur part plutôt mixtes, l’inflation, les taux d’intérêt et le ralentissement de la croissance économique étant toujours des sujets épineux dans la mire des investisseurs. Comme les intervenants ont anticipé une pause des hausses de taux d’intérêt devant le ralentissement de l’économie, laquelle demeure toutefois résiliente, la courbe des rendements s’est relevée. 

L’inflation a poursuivi sa descente, comme en témoigne le taux d’inflation américaine qui est passé de 5,0 % à 3,0 % au cours du trimestre après avoir atteint un sommet de 9,1 % en juin 2022. L’inflation de base, qui fait l’objet d’un suivi étroit, a baissé de 5,6 % à 4,8 %, mais semble plus difficile à mater. Devant ce repli des taux d’inflation, la Réserve fédérale a décidé de ne pas augmenter ses taux d’intérêt lors de sa dernière rencontre en juin. Elle a dit vouloir évaluer les répercussions des taux plus élevés sur l’économie générale avant de poursuivre. Le marché de la main-d’œuvre, source insatiable de résilience en ce moment, demeure fort solide : le taux de chômage américain se situait autour de 3,7 %, soit un niveau extrêmement bas qui frôle le creux de 3,4 % atteint au début des années 1970.   

À l’issue du vote, les membres du Federal Open Market Committee (FOMC) ont décidé de ne pas augmenter les taux d’intérêt en juin même si certains d’entre eux auraient voulu une hausse de 25 points de base. Sachant que l’inflation se trouve toujours au-dessus de sa cible de 2 % et que le marché du travail va bon train, presque tous les membres s’entendent pour dire que d’autres hausses seront nécessaires cette année. Lors du Forum ECB sur les banques centrales à la fin de juin, le président de la Fed, Jerome Powell, a plaidé en faveur d’un resserrement de la politique et d’augmentations additionnelles des taux d’intérêt cette année. À notre avis, nous approchons la fin du cycle de resserrement de la politique monétaire, mais nous n’avons pas encore tout à fait atteint le taux sommet. 

« Nous dénichons des occasions dans toutes les catégories d’actif et profitons d’une bonne diversification dans l’ensemble. » 

Actions et titres à revenu fixe 

On notait, au sein de notre composante en actions, les solides rendements d’Onex Corp. (TSX : ONEX), d’ARC Resources Ltd. (TSX : ARX) et de Burford Capital Ltd. (NYSE : BUR). 

Les actions d’Onex ont tiré parti d’un essor important qui a permis à son cours de « rattraper » sa valeur de l’actif net (VAN). En effet, les titres de l’entreprise se négociaient à un des escomptes les plus grands que nous ayons vu. Sur le plan fondamental, la VAN par action d’Onex a profité d’une composition plus rapide que les bénéfices par action ou la valeur comptable par action de l’indice S&P 500 à court terme (3 ans) et à long terme (10 ans). Il va sans dire que les investisseurs s’inquiètent des obstacles de mobilisation des capitaux rencontrés par la société qui a dû cesser temporairement ses efforts de financement pour son dernier fonds. Toutefois, nous estimons que l’escompte important de son cours par rapport à notre évaluation de sa valeur intrinsèque tient amplement compte de ces difficultés à court terme. Selon nous, il y a une valeur refoulée dans les parts obtenues – une indication de soutien considérant que les initiés ont fait des achats importants pendant le trimestre (notamment le vice-président Anthony Munk qui a acquis 11,6 millions $ d’actions sur le marché libre en mai). Onex, un avoir pour lequel nous avons de fortes convictions, figurait parmi les cinq principaux titres en portefeuille à la fin de juin. 

Les actions d’ARC Resources, en hausse de plus de 15 %, ont aussi mis la main à la pâte pendant le trimestre. L’entreprise a organisé une journée destinée aux investisseurs en juin; nous en sommes sortis d’autant plus convaincus de notre thèse de placement voulant que cette entreprise soit en mesure de faire croître ses revenus et ses flux de trésorerie de façon organique, qu’elle possède un bilan fort solide et qu’elle exploite efficacement des actifs de grande qualité dans la région Montney. À plus long terme, tandis que l’infrastructure d’exportation en Amérique du Nord se met en place, la société est bien placée pour tirer parti des occasions de croissance issues d’ententes potentielles d’approvisionnement avec LNG. ARC figurait parmi les 10 principaux avoirs du Fonds à la fin de juin. 

Burford Capital a également participé au rendement du Fonds, transportée par un élément catalyseur à la fin du premier trimestre qui, tranquillement absorbé par les investisseurs, lui a donné une erre d’aller tout au long du deuxième trimestre. L’entreprise a annoncé une décision favorable longuement attendue qui occasionnera fort probablement des recettes impressionnantes pour la société. Selon nos calculs, ceci pourrait signifier une valeur de 10 à 20 $ l’action, comparativement à son cours de clôture de 7,22 $ le 29 mars, soit le jour avant le verdict. Son cours s’établissant à 12,18 $ à la fin de juin, nous estimons qu’elle se négocie encore au rabais considérant sa plus récente réussite. Burford se trouvait parmi les 10 principaux avoirs du Fonds à la fin de juin.  

Parmi les titres qui ont nui au portefeuille pendant le trimestre, notons ceux de Texas Pacific Land Corporation (NYSE : TPL), de Brookfield Corporation (TSX : BN) et de Fiera Capital Corp (TSX : FSZ). Bien que Brookfield et Texas Pacific Land aient lésé la performance du Fonds ce trimestre, ces sociétés figurent parmi les gagnantes au cours de la dernière année. Fiera Capital s’est repliée et continue de subir une vague de rachats. Lors de son plus récent trimestre, la société a annoncé des sorties nettes de 1,5 milliard $, ce qui a contribué à un déclin de ses revenus de 9 % au cours de la dernière année. Malgré ces vents contraires, l’entreprise produit des flux de trésorerie amplement suffisants et son cours actuel reflète déjà une poursuite des tendances négatives qui l’affligent. Selon nous, ses actions sont vendues au rabais et c’est pourquoi nous continuons d’accorder une pondération relativement petite à ses titres dans notre portefeuille.  

Notre pondération dans les titres de sociétés à petite capitalisation, par l’entremise d’une participation au Fonds d’opportunités à petites capitalisations Pender (FOPCP), a légèrement nui à la performance du portefeuille pendant le trimestre. Les actions à petite capitalisation ont pris du retard sur leurs grandes sœurs cette année au sein d’un marché principalement mené par une petite poignée d’entreprises technologiques à mégacapitalisation. Sept entreprises ont dégagé à elles seules 75 % du rendement total de l’indice S&P 500, la plus-value de leurs cours faisant déborder leurs évaluations à des niveaux faramineux. Nous avons fait preuve de patience et ciblé des entreprises de grande qualité qui possèdent des bilans suffisamment solides pour survivre à un climat économique inclément. Dans le cas des entreprises qui ne sont pas encore rentables, nous avons recherché celles possédant une voie vers la rentabilité qui ne dépend pas de la mobilisation d’autres fonds propres. Pour obtenir de plus amples détails sur FOPCP, consultez la mise à jour de juin ici. 

Nos investissements dans les titres à revenu fixe relèvent principalement du Fonds d’obligations de sociétés Pender (FOSP). Cette participation a contribué favorablement à notre performance du trimestre puisque le resserrement des écarts pour les obligations de société a fait contrepoids à la hausse des taux de rendement des bons du Trésor pendant le trimestre. Le FOSP a commencé l’année avec un rendement moyen à l’échéance d’environ 8,1 %, soit nettement plus qu’au début de l’an passé, et son rendement actuel est de 5,4 % pour une échéance moyenne de 3,2 ans. Pour obtenir de plus amples détails sur le FOSP, consultez la mise à jour de juin ici. 

Perspectives 

Nous dénichons des occasions dans toutes les catégories d’actif et profitons d’une bonne diversification dans l’ensemble. Nous continuerons de faire un suivi étroit du débat sur les effets de décalage engendrés par les hausses de taux d’intérêt, ainsi que des répercussions économiques réelles sur le terrain et sur les entreprises que nous affectionnons. À cet égard, nous profiterons de toute option de placement alléchante occasionnée par la volatilité au cours des prochains mois. 

Felix Narhi, CFA et Geoff Castle 
20 juillet 2023 

Fonds Sélect Pender

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